Le 4 juillet 2017, la France a adopté la définition réglementaire des perturbateurs endocriniens proposée par la commission européenne, alors qu'elle s'y opposait depuis plus d'un an à côté du Danemark et de la Suède en raison d'un texte jugé trop peu protecteur de la santé publique et de l'environnement par les sociétés savantes et les ONG.
La fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'environnement évoque " "une définition au gout amer", à l'unisson de plus de 70 ONG européenne qui "regrettent le caractère insuffisant des critères".
Nicolas Hulot a lui-même expliqué que l'Allemagne avait "obtenu des exemptions sur ce qu'on appelle des perturbateurs endocriniens qui ont été conçu pour l'être, parce que (son) industrie tient évidemment à les conserver le plus longtemps possible".
Quelles contre-parties la France a-t-elle obtenues pour ce soutien à l'Allemagne ?
source : le monde du 6-07-2017