Anne Hidalgo, maire socialiste de Paris, propose un plan de programmation national sur cinq ans sous la forme d'une proposition de loi définissant le politique d'accueil et d'intégration des migrants. Elle compte sur l'Etat pour mettre "à l'abri" le millier de personnes qui campe dans les rues autour de la Porte de la Chapelle. Elle préconise "une répartition organisée des migrants sur l'ensemble du territoire" dans de sites "permettant "une mise à l'abri, une information sur le droit d'asile, un premier examen de santé, une évaluation de minorité." Elle propose la création d'"une agence de l'accueil et de l'intégration" des migrants placée auprès du premier ministre, car la politique d'e l'intégration "ne peut se restreindre à la gestion de l'immigration sous l'angle de l'ordre public". Elle propose d'accroitre les capacités des centres d'accueil pour demandeurs d'asile de 40000 place à 75000 en 2022 et de faire évoluer les conditions "d'accès à l'emploi et au logement ordinaire des réfugiés".
Le maire de Paris a obtenu le soutien unanime des groupes politiques au Conseil de Paris à son appel à un "effort de solidarité nationale" en faveur des réfugiés. Nous ne pouvons que souhaiter que le Chef de l'Etat s'inspire de ces positions qui transcendent le clivage gauche-droite dans la capitale.
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